Carpe Retractum
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We are... Werewolf ? | Ft. Elliot

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Dean Winters
The Bean
Dean Winters
Dean Winters
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Ven 6 Jan - 23:13

ft. Elliot Scamander

ft. Dean Winters

「We are...Werewolf ?」


Un grognement lui échappa alors qu’il bousculait sans ménagement un Gryffondor. Le russe ne prit même pas la peine de s’excuser ou de simplement regarder l’autre élève. Cela aurait pu être un Préfet, un professeur ou même le Directeur, rien n’aurait changé. Aucune distinction entre les hommes, les femmes, les jeunes ou les moins jeunes.

Winters s’asseyait pour suivre les cours et pourtant, il n’écoutait rien. Il serait son crayon dans sa main, de plus en plus fort, jusqu’à le casser en deux. Au milieu de la journée, Dean en était déjà à une soixantaine de crayon cassés et réparés. Ce genre de comportement ne lui était encore jamais arrivé par le passé, mais le jeune sorcier était bien loin de s’en inquiéter.

Une seule hâte : que la journée se termine. Parce qu’il en avait passé une journée de pizdec ! Un rien l’énervait, il se sentait prêt à bondir sur n’importe qui. D’ailleurs, c’était presque ce qu’il avait failli faire. Une gentille Poufsouffle qui proposait des tracts d’un club, en tendait un à Winters. Ce dernier repoussa sa main violemment. Malheureusement, ce fut un Serdaigle un peu plus loin qui proposait la même chose qui en subit les conséquences.

Avec un grognement fort, Dean l’attrapa par le bras et le projeta contre le mur du couloir. Soufflant bruyamment sous la colère, le russe observa d’un mauvais œil les autres étudiants qui aidaient la pauvre victime. Certains commençaient à lui gueuler dessus, se demandant bien ce qu’il pouvait avoir pour agir ainsi. Sans répondre, le brun hurla juste avant de partir, furibond.

Pour se calmer un peu, ne comprenant pas ce qui lui arrivait, Dean décida de sortir dans le parc, même si la nuit commençait à tomber. Tant qu’il ne se faisait pas voir, ça irait, bien qu’en vérité il n’en avait vraiment rien à faire dans son état émotionnel actuel.

Ce qu’il ne savait pas, c’était que Mark, un élève de Serpentard en Cinquième Année et avec qui il avait déjà eu des problèmes, l’avait suivi.

« Bah alors Winters ! T’as tes règles ou quoi ? »

Ils étaient arrivés tous les deux aux bords de la Forêt Interdite. Mark se tenait un peu en retrait tandis que Dean s’était stoppé à quelques mètres à peine. Il lui tournait le dos pour le moment et le Cinquième Année pensait vraiment avoir fait mouche. Il lui semblait, dans la pénombre, voir le corps de son ennemi parcourut de tremblement. Un simple grondement bas lui répondit.  
Dean Winters
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Elliot Scamander
Poufsouffle Roux
Elliot Scamander
Elliot Scamander
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Sam 7 Jan - 14:01
We are... Werewolf ?- ft. DEAN THE WOLF -

Elliot Scamander

Dean Winters

Elliot Scamander était dans la cabane que lui avait gracieusement prêtée le Directeur de Poudlard. C’était vraiment une aubaine pour le rouquin de posséder un tel endroit rien que pour lui. Ce n’était pas spécialement spacieux mais c’était bien assez pour contenter le sorcier qui passait beaucoup de temps dans cet endroit, en particulier les soirs et pendant la nuit… Ce n’était pas très judicieux de sa part, puisqu’étant en troisième année, il devrait être dans l’enceinte du château, n’ayant pas le droit de sortir. Mais ainsi était Elliot, il préférait passer du temps à écrire, à travailler dans sa cabane que de respecter complètement les lois. Et puis heureusement pour lui, Dragonclaw avait un bon œil sur lui. S’il arrivait des problèmes au roux, le Directeur allait l’aider à s’en sortir. Si toutefois l’infraction n’était pas importante, bien entendu.

La nuit commençait donc à pointer tranquillement le bout de son museau et le professeur avait terminé sa journée de cours. Comme un bon Poufsouffle, il ne s’arrêtait jamais de travailler et il était donc en train de rédiger des notes sur une créature. Cette dernière était un Lutin de Cornouailles qu’il avait réussi à placer dans une cage. Oh, bien sûr le bonhomme bleu n’était pas content et cela ne plaisait pas vraiment à Scamander. Néanmoins, les Lutins étaient particulièrement farceurs et dissidents, alors le rouquin n’avait pas envie d’avoir à user de la magie sur son protégé. Et il ne voulait pas non plus se retrouver au-dessus du sol alors que la créature lui tirait les oreilles. C’était la façon de procéder d’un Lutin de Cornouailles. De fait, le jeune homme faisait avec. Il rassurait la bestiole volante en lui parlant et en lui offrant de temps à autre une petite friandise. Finalement, le Lutin était bien heureux après quelques bouchées fortes sympathiques.

Elliot connaissait déjà certaines choses sur la créature, il l’avait déjà étudié. Cependant, le sorcier roux prenait tout de même des notes afin de les comparer à celle de son ancêtre, Newton. Il espérait ainsi ressembler à son idole familiale, prouvant alors qu’il pouvait être un bon magizoologiste. Mais le timide Poufsouffle ne parlait jamais de tout cela avec quelqu’un d’autre. Il passait ses nuits, seul, dans sa cabane à écrire et à observer. Parfois, il faisait des potions et autres remèdes pour les griffures et morsures de ses créatures. Il ne voyait jamais le temps passer !

Enfin, après un bon paquet de minutes, la lune était enfin haute dans le ciel et les étoiles bien présentes dans le tableau céleste. Le professeur de Soins aux Créatures Magiques en avait fini avec son petit Lutin. Il l’avait donc remit dans son lieu de vie et s’était ensuite assis près de sa cheminée. Comme il était bon de se détendre parfois… Cependant, ce doux moment ne dura pas bien longtemps. Incapable de tenir en place, le rouquin aux yeux vairons attrapa un livre. Celui-ci portait sur des êtres magiques, mi-homme mi-bête. Bien connu du monde sorcier… Il s’agissait d’un ouvrage sur les loups-garous, avec une dorure en forme de canidé sur la couverture. Un beau livre.

Elliot l’ouvrit donc, impatient de relire toutes ces pages, car oui, il avait déjà plongé son nez dedans. Le jeune homme tourna avant tout son regard vers la fenêtre, comme un réflexe. Il tomba sur la pleine lune, visible et majestueuse dans ce ciel sombre. Ouvrant le livre, il se demanda s’il y avait des garous à Poudlard. Ces derniers prenaient grand soin de ne pas montrer leur pouvoir, ou malédiction, cela dépendait des opinions. Ce qui était fort dommage selon le roux, il trouvait ces êtres fascinants. Il en aurait même voulu un pour lui mais… Etant des humains en premier lieu, cela était tout bonnement interdit et étrange.

Finalement, les minutes passaient. Scamander était toujours plongé dans son livre, lorsqu’il entendit du bruit dehors. Cela ressemblait fortement à des cris humains… Le professeur se leva donc, doucement, alerte. Il s’approcha de la fenêtre de son habitat et put observer qu’il y avait des flashes lumineux non loin de lui. Un combat de sorcier ? Peut-être, c’était ce qui était venu en premier lieu dans la tête du Poufsouffle. Mais pourquoi ici, à cette heure ? Vu l’endroit d’où provenait la lumière, cela ne faisait aucun doute que c’était à la lisière de la Forêt Interdite. De nuit, cela était encore plus dangereux et… Interdit. Curieux, Elliot posa son ouvrage sur le coin d’un meuble puis il attrapa manteau et écharpe. Il vérifia que sa fidèle baguette était à ses côtés et il quitta son doux foyer pour affronter les ténèbres nocturnes.

Le jeune professeur s’approcha doucement du lieu qu’il avait repéré. Il fut surpris de voir quelqu’un faisant face à… Une bête, un animal. Quadrupède. Scamander ne voyait pas grand-chose, alors il se rapprocha sans faire de bruit, à pas de velours. Il reconnut ensuite la créature comme étant un loup, une sacrée coïncidence… Mais celui-ci était différent d’un loup naturel. Ce canidé avait un museau et une queue plus courts. La pleine lune, un garou ? Peut-être… Et il y avait donc un sorcier qui faisait face à la bête. Si au début le professeur n’arrivait pas à voir de qui il s’agissait, lorsque l’inconnu lança un sort Protego, cela illumina sa silhouette et le rouquin reconnu alors la personne. Mark Troublesome. Ce Serpentard qui n’arrêtait pas de lui chercher des noises, alors qu’Elliot ne lui avait jamais rien fait.

Ensuite, tout s’enchaîna très vite. Le possible garou avait sauté, tous crocs dehors, sur la barrière de protection. Celle-ci l’avait repoussé mais après une autre tentative, le sort était rompu. Mark n’avait donc pas d’autre choix que de lancer autre chose pour se défendre mais la vitesse de l’animal était fulgurante. Le Poufsouffle, de son côté, voulait lui venir en aide. Mais ce n’était pas en se faisant repérer que cela allait fonctionner… Il lui fallait quelque chose pour sortir le Serpent de se pétrin. Il eut une idée, mais alors que le professeur faisait demi-tour pour aller chercher quelque chose dans la cabane… Il entendit un cri. Il provenait de celui qui le haïssait tant. Elliot fit alors volte-face et observa avec effroi le loup-garou qui sautait sur le sorcier pour le renverser. Mais Troublesome avait voulu contre-attaquer, et quand sa baguette tomba sur le sol, elle produisit une petite explosion. Cela avait eu au moins pour effet de repousser le loup.

Le rouquin ne perdit donc pas de temps. Une chance que Mark n’était pas loin de la cabane. Il ne fallut donc pas longtemps pour que le descendant de Newt revienne à sa place. Heureusement, le garou n’avait pas attaqué une nouvelle fois mais le Serpentard était toujours au sol. Il fallait faire vite. Le jeune homme alla donc se cacher derrière un arbre de la forêt et il inspira ensuite un bon coup. Ensuite, le sorcier amoureux des bêtes plaça ses mains autour de sa bouche. Puis il hurla.

« AOUUUUUUUUUUUH !

AOUUUUUUUUUH ! »


Il espérait vraiment que son plan allait fonctionner. Si tout allait bien, le loup allait répondre à son « appel » et venir par ici. Une fois cela fait, Elliot n’avait plus qu’à partir en brouillant les piste grâce à des poils de garou qu’il avait dans un flacon, achetés il y a déjà un bon moment. Et finalement… Le professeur entendit quelque chose qui courrait, accompagnée de grognements. Son pouls s’accéléra et il déposa quelques poils ci-et-là, ils occuperaient l’animal.
Ne regardant même pas si la créature l’avait suivi, Elliot se déplaça jusque Mark. Ce dernier était encore au sol et le Poufsouffle constata que cela était dû au fait que le sorcier était sonné. Son sort avait explosé juste devant son visage, affectant ses tympans et autre.

Scamander n’avait donc pas le choix, et surtout il n’avait que peu de temps pour agir. Le loup devait à présent être en train de rôder près de la cabane alors il était impossible d’y retourner pour le moment. Les deux sorciers devaient se cacher en attendant… Le rouquin s’adressa donc au Serpent.

« Monsieur Troublesome… Je vais vous aider, vous m’entendez ? Em… h-hello ? »

Sa seule réponse fut un grognement, ainsi qu’un signe de main vain.

« Bon… Je vais vous a-aider à vous lever… Attendez. »

Le jeune aida donc le plus vieux, qui heureusement, arrivait tout de même à s’exécuter un peu. Avec du mal, mais c’était déjà un bon début. Ils étaient donc debout et Elliot passa sous le bras du Serpentard afin de lui servir de soutien. Il jeta un regard en arrière, personne. Ses yeux bicolores se posèrent ensuite sur les arbres sombres de la très célèbre Forêt Interdite. Sa gorge se noua mais ils n’avaient pas le choix. C’était cela ou servir de repas à un garou en colère.

« Allons… Allons s’y… »

Avec difficulté, Elliot aida Mark Troublesome à se mouvoir jusqu’à entrer dans les bois. Là, le sorcier roux se dépêcha de trouver un arbre assez haut et où on pouvait grimper. Si l’amoureux des bêtes n’avait pas trop de mal à grimper, ce n’était pas le cas pour son acolyte du soir. Il ne devait pas voir clair, ni entendre correctement puisqu’il ne parvenait tout simplement pas à reproduire les gestes du professeur. C’était peine perdue et en plus, cela leur avait faire un temps précieux. Scamander redescendit donc de l’arbre mort, à court d’idées…
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Dean Winters
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Dim 8 Jan - 18:40

ft. Elliot Scamander

ft. Dean Winters

「We are..Werewolf ?」

Dean n’avait rien n’entendu. Il n’entendait plus rien depuis un moment en vérité, tant sa tête lui faisait mal. Il se dirigeait au hasard, guidé par un instinct primaire. Rejoindre le couvert des arbres lui semblait d’une importance capitale. Comme un appel de la nature, une obligation ancestrale. Un impératif qu’il ne pouvait combattre, sous peine de subir une douleur atroce. Exactement comme celle qui lui vriller le crâne.

Au départ, il tentait de résister. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, sachant qu’il n’avait pas le droit d’être dehors à cette heure, il voulait rentrer dans son dortoir. Pourtant, lorsque ses pieds foulèrent à peine le sol devant la forêt, Dean s’abandonna. La plénitude qui l’envahit fut de très courte durée. En effet, aussitôt après, Winters sentit son corps tout entier se mettre en action.

Le brun avait l’impression qu’il brûlait de l’intérieur. Son regard était légèrement tourné vers le ciel. La pleine lune était couverte. Puis en une seconde, elle se fit brillante et complète. Si aucun son ne s’échappait de sa bouche, il n’en était rien. Sous l’effet de l’intense douleur, son corps se mit à trembler également.

Un grognement lui échappa tout de même, faible représentation de sa douleur intérieure. Soudainement, ce fut comme une véritable explosion. Un véritable hurlement s’arracha de sa gorge, pour se transformer en un grondement animal avant la fin. La transformation fut d’une rapidité surprenante, mais aussi d’une douleur extrême.

L’animal prit le pas sur l’homme en quelques secondes. Son regard toujours tourné vers la lune, le loup noir se dirigea vers l’humain dès que celui-ci parla. Toujours affecté par la souffrance, mais aussi plein d’une nouvelle énergie et surtout, prenant en patte ses nouvelles capacités, le canidé se mit à grogner farouchement.

L’attaque fut rapide, mais l’humain l’avait senti venir, ou alors il avait de très bons réflexes. En tout cas, l’homme se protégea au dernier moment. Les babines retroussées, le loup-garou se mit à tourner autour de sa victime prochaine. Et les attaques s’enchaînèrent, plus ou moins violentes. Malheureusement pour le loup, Mark parvenait toujours à se protéger.

Jusqu’à ce qu’une explosion vivace et surprise ne prenne au dépourvu le carnivore. Surpris et confus, ses oreilles bourdonnaient. Il grogna, jappa même. Pour le moment, l’animal se recula un peu pour reprendre contenance. Et puis il entendit, venant de la forêt lugubre, l’appel d’un des siens. Peu confiant sur la marche à suivre, le loup-garou préféra se réfugier auprès d’un camarade.

Pourtant, en s’enfonçant dans la Forêt Interdite, le loup ne tomba que sur des poils. Aucune autre trace, ce qui était très étrange aux yeux du noir. Grognant, toujours confus et surtout, se sentant abusé, l’ancien homme hurla à la mort sous les rayons lunaires. Galopant entre les troncs, il retourna là où il avait laissé l’humain. Mais ce dernier n’était plus là. Un nouveau hurlement plus tard, le loup se mit à sentir le sol.

A l’odeur de sa première cible, s’ajouta une deuxième. Plus étrange, plus captivante. Celui-là sentait différents parfums dans un seul, composant ainsi une senteur unique et intrigante. Curieux à présent, un peu plus calmé aussi, le loup se mit en marche doucement. Il se lécha les babines tout en avançant dans la forêt.

Au détour d’un arbre, il les vit. Deux humains, celui de tout à l’heure et le nouveau, qui était roux. De loin, il lui semblait l’avoir déjà vu. Mais ne retrouvant pas dans sa mémoire perturbée, le loup grogna juste de mécontentement. Il verrait à cela plus tard. Quand il les aurait réduits en charpie, par exemple.

En sautant, il atterrit juste devant les deux proies. Le vent souffla alors, lui apportant leur odeur. Tient, le roux sentait comme lui ! Et exactement comme les poils qu’il avait vus plutôt. Ce pourrait-il qu’il s’agisse d’un congénère ? Décidément intrigué, le loup jappa pour lui demander des explications. Et doucement, il commença à faire les cents pas devant eux, son regard sauvage guettant le moindre geste.
Dean Winters
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Dim 8 Jan - 21:36
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Elliot Scamander

Dean Winters

Elliot entendait très clairement les battements de son cœur à l’intérieur de son crâne. Cette sensation très désagréable que quelqu’un frappe votre cerveau, très légèrement, mais cela n’était pas très bon signe. La nuit était silencieuse, tout comme la forêt. Le rouquin pouvait donc entendre son corps criant de panique, voulant s’enfuir ou bien disparaitre. Il entendait également la respiration lourde du plus vieux dans le duo inattendu. Mark n’avait toujours pas l’air d’avoir refait surface, le choc qu’il avait reçu de sa baguette avait dû être puissant, et surtout très proche de sa tête. Le professeur ne savait pas quoi faire à présent, il priait pour que le loup ne les retrouve pas. Mais bien entendu, le destin n’allait pas être si doux, si calme. Le Poufsouffle entendit des grondements et tout à coup, la créature se présenta devant eux.

Le sorcier pouvait à présent mieux voir son adversaire quadrupède. Il regarda d’abord le museau du canidé et constata qu’effectivement, il n’avait rien de naturel. Un véritable loup-garou donc, ce qui n’avait rien d’étonnant puisque la pleine lune tapissait le ciel nocturne. Le rouquin aurait vraiment voulu avoir de l’aide sous la main, un préfet, un professeur voire même le directeur de Poudlard. N’importe qui. Cependant, il n’y avait pas un chat dans la Forêt Interdite, et surtout pas à cette heure tardive. Ou plutôt, il y avait bien des êtres peu recommandables mais qui n’allaient certainement pas venir en aide à deux sorciers dans le pétrin. Que faire, que faire ? A mesure que les secondes s’écoulaient, Scamander savait que le loup pouvait attaquer. Il était intrigué par l’odeur des poils de garou qu’avait le professeur mais cela n’allait pas durer. La créature avait eu un comportement que le jeune homme reconnaissait bien. Jappant, le canidé voulait en savoir plus sur les humains. Il pensait peut-être qu’Elliot pouvait être son allié.

Malheureusement pour le rouquin, même s’il comprenait le langage corporel de son adversaire, il était incapable de lui répondre correctement. Et puis un loup-garou n’était pas aussi farouche qu’un vrai animal, il allait redevenir très agressif rapidement. Il allait vouloir réduire en pièces les deux élèves dans quelques instants. L’amoureux des bêtes déglutit à cette pensée, et avec un Troublesome dans les nuages à ses côtés, la fuite était peine perdue. De toute façon, le Poufsouffle n’était pas dupe, il se doutait bien que le garou pouvait les rattraper en un instant. Et puis, le jeune ne pouvait pas recommencer son stratagème. Hurler devant l’ancien homme n’allait servir à rien, lui tendre la main aussi. Un sortilège peut-être ? Malheureusement, Elliot Scamander n’en connaissait pas beaucoup et ils étaient peu à être offensifs. De plus, le roux ne se sentait pas capable de blesser la bête, il pouvait s’agir d’un de ses camarades. D’ailleurs, ce garou devait être un élève. Le professeur de Soins aux Créatures Magiques ne pouvait pas imaginer qu’un de ses collègues de travail puisse laisser libre court à sa seconde nature ainsi. C’était bien trop dangereux pour tout le monde.

Ce loup-garou ne devait pas être ancien, peut-être une victime qui n’était même pas au courant de son pouvoir. Raison de plus pour ne pas attaquer. D’autant plus que le garou pouvait certainement casser la baguette du sorcier comme un brin de paille. Tout comme il pouvait lui arracher un bras à n’en point douter. Néanmoins, le rouquin ne pouvait tout simplement pas rester sans rien faire, il réfléchissait vite. Puis, son attention se porta sur le Serpentard qui était avec lui. Avec le temps passé depuis l’accident, il pouvait peut-être réagir un peu plus. Le Poufsouffle tenta alors de se calmer, en vain, et se plaça légèrement devant l’autre élève. Sa gorge était nouée, dérangeante mais le jeune homme ne voulait pas faire peur au garou ou paraître menaçant.

Il rangea donc sa baguette magique dans un geste lent et calculé, puis il leva légèrement les bras et les mains en signe de reddition. Bien entendu, la créature n’allait certainement pas comprendre tout cela mais Elliot n’avait rien de mieux à proposer. Il essayait d’avoir une posture non-agressive, effacée, ainsi le garou pouvait se détendre un peu. A sa guise. Puis l’amoureux des bêtes murmura quelque chose, prenant soin de ne pas quitter le loup du regard. Il ne le regardait pas directement dans les prunelles, car pour les bêtes, il s’agissait d’un défi mais il ne montrait pas non plus d’ouverture.

« Monsieur Troublesome… J’ai besoin de votre aide. Il nous faut… Il nous faut un sort… »

Sa tête était juste à côté de celle du Serpentard.

« Vite, reprenez vos esprits nous… Nous n’avons plus de temps ! »

Comme si le garou avait compris le message du roux, il grogna très fort et bondit sur les sorciers. Le Poufsouffle voulu faire barrage même si cela était inutile. Ses yeux vairons se fermèrent, le professeur était prêt à laisser le destin l’emporter quand tout à coup… Derrière lui, il entendit la voix de Mark qui hurlait :

« Incarcerem !! »

Du bout de la baguette apparu une corde qui entrava d’abord la gueule du garou puis son corps et ses pattes. L’ancien homme retomba au sol, à quelques centimètres seulement du duo improbable. Il y eut ensuite un moment de silence, puis le Serpentard repoussa violemment son sauveur du soir. Il avait bel et bien repris ses esprits et Elliot recula donc de quelques pas.

« Scamander, t’as pas intérêt à t’approcher de moi comme ça à nouveau ! Tu m’intéresses pas, OK ?! »

L’intéressé aurait pu rougir de honte mais il n’eut pas le temps de s’en préoccuper car Troublesome se planta devant le quadrupède au sol, dans les cordes. Il pesta et pointa ensuite son arme de sorcier vers l’animal :

« Et toi le clebard, je vais te buter. »

Et alors que Mark cherchait quoi faire pour tuer sa future victime, le Blaireau se plaça entre le garou et l’humain.

« Ne faites pas ça ! Je… Je sais qu’il a voulu nous… Mais il peut s’agir d’un élève, de quelqu’un de Poudlard ! »

La voix du professeur était tremblante, il n’en revenait pas. Il devait à nouveau faire face à ce Serpentard qui le haïssait, après lui avoir certainement sauvé la vie. Cependant, le jeune homme ne devait pas flancher, il ne fallait pas faiblir ou il y aurait un mort. Sa voix changeant donc, plus courroucée :

« Je ne vous laisserez pas faire. »

Le rouquin connaissait bien son adversaire, pour y avoir été confronté plusieurs fois. Mark allait rire, prenant l’amoureux des bêtes pour un incompétent. Et là, le fameux incompétent tenait sa chance… Il attendit, le Serpentard se mit effectivement à ricaner et en un seul geste, Elliot lui lança un sortilège.

« Immobulus ! »

Troublesome n’eut pas le temps de réagir et se retrouva donc figé. Scamander pu enfin reprendre son calme, tout du moins tenter de le reprendre. Avec le loup-garou seulement à quelques pas de lui, il était difficile de se détendre. Et puis, que faire à présent ? Le regard bicolore du sorcier de Poufsouffle se posa sur le canidé puis sur le Serpent. Un loup contre un reptile, lui-même sauvé par un blaireau… Quelle aventure. Le professeur n’en avait pas tant demandé. Au moins, cela lui avait permis de voir un être magique en puissance, de ses propres yeux. Ses notes allaient donc être plus vivantes, bien qu’il n’étudie normalement par les garous pour ses notes, se tournant plutôt vers les vrais animaux.

Finalement, le jeune homme se décida. Tout d’abord, il fallait faire en sorte que Mark ne se souvienne pas de ce moment, d’autant que le sortilège n’allait pas tarder à se rompre. Elliot se plaça donc devant l’autre sorcier et il pointa sa baguette, avant de dessiner un cercle avec celle-ci.

« Oubliettes. »

Si ce sort lancé par le roux n’était pas très puissant, il aurait au moins le mérite de faire oublier cette nuit au Serpentard. C’était tout ce qu’il souhaitait. Puis, le professeur sortit une feuille et une plume de sa poche, ainsi que de l’encre. Il écrivit un message à l’intention de Mark Troublesome, lui sommant de rentrer au Dortoir le plus rapidement possible. Il se faisait passé pour un préfet de la même Maison que le cinquième année qui l’avait vu rôder près de la forêt. Il lui accordait donc une chance de disparaitre sans avoir de problème… Bien entendu, Mark allait se rendre compte du trou de mémoire mais Elliot espérait qu’il n’allait pas demander son reste en voyant ce message. Il déposa ensuite la feuille sous la baguette du sorcier et tourna son regard sur le canidé. Il fallait qu’ils bougent du champ de vision de l’autre humain.

C’était très risqué de s’approcher ainsi du loup-garou mais le rouquin n’avait pas le choix. Il chercha du regard quelque chose et une fois trouvé, il lança un Accio afin d’attraper une liane robuste. Il usa à nouveau d’Immobulus, mais cette fois sur le canidé et il attacha la corde naturelle aux pattes du loup. Scamander n’avait plus qu’à le trainer : ce n’était pas simple et surtout, cela faisait mal au cœur du rouquin. Néanmoins, la situation ne permettait pas autre chose. Le garçon s’aventura donc à nouveau dans la forêt, assez pour disparaitre de la vue du Serpentard.

Le professeur prit ensuite quelque chose dans sa main qui se trouvait dans une poche intérieure de son long manteau. C’était une petite friandise, pas de quoi calmer complètement le garou, mais pourquoi pas ?
Plusieurs longues minutes passèrent donc, le temps que le sortilège disparaisse de lui-même. Il ne restait plus qu’à Elliot d’affronter la bête qu’il avait entravée grâce à de vraies lianes solides, puisque les liens créés par Mark avaient disparus.
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Jeu 26 Jan - 21:34

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Le loup avait faim. Et devant lui se tenaient deux mets de choix. La vie coulait dans leurs veines, le canidé pouvait sentir le sang chaud circulant. Il ne pouvait plus attendre, de pouvoir sentir ses crocs puissants déchirant la chair humaine, de pouvoir sentir le flot vital s’étalant sur son museau. De pouvoir entendre les râles d’agonies alors que ses proies rendraient leur dernier souffle. Non, il n’en pouvait plus.

Et alors, même si le rouquin à l’odeur de loup rangea sa baguette et leva les mains, dans une tentative veine d’apaiser le gros prédateur, l’animal se mit à grogner une fois en guise d’avertissement. Ses muscles se bandèrent sous sa peau, puissants et démontrant d’une formidable force. En quelques secondes à peine, l’ancien humain se retrouva dans les airs, bondissant sur son futur dîner.

Dans une tentative de protéger l’autre humain, l’homme aux cheveux roux se plaça en première ligne, droit devant les dents acérées du carnivore. Pour lui, ça ne faisait aucune différence. Mais pour les proies, ce fut la position clef de leur survie. Le deuxième humain profita d’être à l’abri pour lancer un sortilège sur le loup noir. Des cordes emprisonnèrent sa gueule tout d’abord, avant de coincer ses pattes. Il retomba donc au sol lourdement, à quelques centimètres des survivants.

Aussitôt, le canidé enragé se mit à se débattre pour tenter de sortir de ce piège. Mais les cordes étaient bien serrées. A la limite de le faire suffoquer même. Plus il se débattait, plus le loup sauvage avait l’impression que l’étau se resserrait sur lui. Il gronda du fond de sa gorge, montrant clairement son mécontentement. Il s’arrêta un instant, quand l’une des proies s’approcha et pointa sa baguette vers lui. Mais le noir se détourna de lui, comme pour lui montrer qu’il ne représentait pas une menace pour lui.

Tentant toujours de se sortir de là, le lupin entendit vaguement les deux humains se disputaient. Peu lui importait, à lui. Son attention était focalisée sur les liens l’emprisonnant. Mais d’un coup, ceux-ci disparurent, malheureusement le loup n’eut pas le temps de faire un geste qu’il sentit son corps se geler. Il ne pouvait pas bouger, à peine respirer. Encore un maudit sort !

Le roux apparut alors, ligotant à nouveau le puissant loup avec des lianes cette fois. L’autre humain n’était plus visible pour les yeux gris-vert du canidé. Bon débarras. Et la proie se mit à le tirer, pour le déplacer. Ce n’était pas facile, étant donné le poids de la créature et celui, pathétique en comparaison, de l’humain. A un moment, le pelage et la peau du canidé s’accrochèrent à une pierre, créant une petite ouverture sur l’épaule droite.

Maintenant, le loup était toujours par terre, attaché. Mais il put se remettre à bouger peu après. Alors le noir n’hésita pas et se remit à gigoter dans tous les sens. Il réussit à libérer sa gueule, qui n’avait pas été attachée avec assez de force. Comme si l’humain n’avait pas voulu le blesser plus que nécessaire. Ce qui arrangea bien la bête, qui commença à grignoter les autres liens.

Pourtant, il s’arrêta tout d’un coup. Très attentif, les oreilles droites et le nez reniflant. Une agréable et douce odeur venait de parvenir à ses narines. Le loup noir tourna aussitôt ses yeux vers l’humain d’où provenait cette délicieuse odeur. Il tenait quelque chose dans sa main et voyant que cela avait capté l’intérêt du loup, il lui donna tout en prenant ses précautions. Le canidé ne se fit pas prier et commença à avaler la friandise pour calmer sa faim.


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Elliot Scamander

Dean Winters

Les secondes s’écoulèrent et tout à coup, le loup-garou se mit à bouger avec vivacité. Elliot qui était perdu dans ses pensées fut alors rappelé à la réalité et il posa un regard inquiet sur l’homme-animal. Son cœur battait très fort dans sa poitrine, la peur et le stress était là. Le rouquin ne savait pas encore quoi faire avec ce personnage pour le moins mystérieux. Un garou n’avait rien à voir avec un humain banal comme Scamander mais ce n’était pas non plus un animal fantastique. Il était encore trop « humain » pour cela… Et c’était pour cette raison que le jeune professeur était aussi mal à l’aise avec la personne à terre. Il ne pouvait pas agir de la même façon qu’avec un Hippogriffe par exemple, ce n’était pas la même chose. L’homme caché sous cette peau de loup empêchait Elliot de se comporter comme avec les autres créatures qu’il côtoyait tous les jours.

Néanmoins, il n’avait pas trop de temps à perdre. Le canidé avait réussi à libérer sa gueule du fait que le rouquin n’avait pas osé serrer les cordes de plantes. Il était désormais impossible pour le sorcier d’approcher de près l’être magique couvert de poil. S’il le faisait alors le loup-garou n’allait pas attendre une seconde pour lui donner un coup de croc. Cela pouvait créer une blessure profonde et saignante mais le pire était que sa salive allait contaminer le corps du descendant de Newton. Non pas qu’Elliot trouvait les garous répugnant ou qu’il les discriminait, bien au contraire, mais il ne se sentait pas prêt à rejoindre cette confrérie de l’ombre. Il était bien avec son corps d’homme, certes un peu frêle mais au moins, il ne risquait pas de s’en prendre aux autres avec… Le Poufsouffle ne pouvait pas s’imaginer en train de blesser quelqu’un, empathique comme il était.

Soudain, le loup sombre commença à grignoter les autres liens. Cela était prévisible et Elliot avait sa baguette à ses côtés, au cas où il faudrait lancer un nouveau sortilège. Le sorcier ne l’avait pas en main cependant, il ne voulait pas paraître menaçant, si tant est que le loup-garou puisse comprendre à quoi servait ce bout de bois. Mais juste après, l’homme-animal semblait attiré par quelque chose lorsqu’il posa ses yeux trop humains pour être ceux d’une bête de son espèce. Le professeur savait bien ce qu’il voulait, la friandise. Le rouquin aux yeux vairons se pencha donc un peu en avant puis lança doucement la nourriture au garou qui l’avala rapidement. Scamander espérait que le quadrupède allait être un peu moins agressif que tout à l’heure, bien qu’il savait que la vie n’allait pas être aussi simple.

Il fallait faire quelque chose à présent. Nul doute que Mark pouvait se faire prendre à l’extérieur et alerter les préfets. Il y en avait qui, parfois, patrouillaient dans la Forêt Interdite même. Si quelqu’un tombait nez-à-nez avec l’élève de Poudlard en compagnie d’un garou, cela n’allait pas être évident à expliquer. Surtout dans cette forêt. Surtout pendant la nuit. Néanmoins, le rouquin ne savait pas comment s’y prendre avec le lupin. Il ne voulait pas lui faire de mal mais ne pouvait pas l’approcher comme un chien ou même un loup classique. De plus, une simple morsure et il finissait comme lui, à devoir à chaque pleine lune se transformer en un autre. Le Blaireau songea un instant, tout en gardant ses yeux bicolores sur celui qui était avec lui. Il lançait parfois quelques friandises afin de garder le poilu dans un état calme et satisfait.

Finalement, Elliot ne parvint qu’à une seule conclusion. Il devait laisser le garou seul et prier pour que ce dernier retrouve son chemin sans encombre. Le Poufsouffle ne perdit donc pas de temps, se releva et quitta les lieux en courant. Il avait laissé encore quelques morceaux de nourriture afin de ralentir, si possible, le loup-garou. Il en profita pour traverser l’espace boisé le plus rapidement possible et sortit avec précaution des arbres au cas où quelqu’un était tout près. Heureusement, il n’y avait pas l’ombre d’un sorcier ou d’une créature. Le jeune professeur de Soins ne se fit pas prier et alla se réfugier dans la cabane qui lui servait finalement de maison. Il ferma la porte avec empressement et s’adossa à cette dernière, essoufflé.

Un peu après, il aurait pu en rester là pour cette nuit. Attendre tranquillement que cela passe mais… Le garçon voulait s’assurer de la bonne santé de la personne qu’il venait de croiser. La nuit était déjà bien entamée et allait finir par laisser place au Soleil dans peu de temps. Cette escapade surprise avec Troublesome avait fait passer le temps à une vitesse folle. Ce qui voulait donc dire que l’homme-animal n’allait pas tarder à reprendre conscience et perdre sa fourrure pour redevenir celui qu’il était. La curiosité et l’inquiétude combattaient alors contre la prudence de Scamander. Et, finalement, il décida de sortir à nouveau pour en savoir plus sur le garou.

Il prit tout de même plus de précautions que tout à l’heure et camoufla son odeur si caractéristique par un musc répugnant et odorant. Si la truffe sensible du canidé reniflait cela, il ne viendrait pas dans la direction du sorcier, ce qui lui permettait de le filer sans risquer d’attirer l’attention de la créature. Elliot avait également reposé les derniers poils de loup qu’il avait dans sa poche pour ajouter plus de chance de son côté. Suite à cela, le jeune homme quitta à nouveau sa demeure et recommença la même chose que tout à l’heure : hurler comme pouvait le faire, approximativement, un garou. Le Blaireau prit ensuite soin de s’éloigner de sa position pour aller se cacher plus loin, derrière un buisson. De là, il attendait l’arrivée du canidé, si toutefois il daignait venir par ici…
Elliot Scamander
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Dean Winters
The Bean
Dean Winters
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Dim 28 Avr - 21:51

ft. Elliot Scamander

ft. Dean Winters

「We are..Werewolf ?」


Décidément, ce petit morceau de miam étaient délicieux en bouche. Le loup noir ne se faisait pas prier pour avaler chaque pièce qui lui était présenté. Et lorsque la nourriture prenait trop de temps à se montrer, l'animal recommençait à grignoter ses liens végétales pour tenter de se libérer. Il n'avait qu'une hâte, maintenant que sa faim commençait à diminuer légèrement. Il voulait courir. Il voulait chasser. Il voulait hurler. Il voulait être libre.

Si on aurait pu croire que son attention était entièrement tournée vers le petit tas de nourriture en face de lui, il n'en était rien. Les oreilles de l'animal poilu étaient belles et bien tournées vers l'humain pour écouter ce qu'il était en train de faire. Autrement dit, fuir. Ce qui eut le don d'énerver un peu plus le lupin, qui se délaissa alors des friandises pour se focaliser entièrement sur les lianes l'entravant.

Il ne fallut pas longtemps pour que le canidé soit libre et qu'il se mette en route. Ses pattes robustes le portaient sur la piste de sa proie, qu'il suivit jusqu'à la lisière de la forêt. Mais là, le loup s'arrêta brusquement. Son instinct lui dictait de ne pas sortir du couvert des branchages. De plus, il y avait toujours se besoin urgent qui lui brûlait les entrailles : courir, courir à travers les arbres, les racines. Courir en toute liberté.

Le Loup-Garou ne se fit pas prier plus longtemps, abandonnant sa traque de l'humain pour se contenter d'une soirée au clair de lune dans les bois de la Forêt Interdite. Ses pattes frappaient le sol avec délice alors qu'il parcourait du chemin en quelques sauts. Le lupin se permit même d'attraper un petit repas en la présence d'un pauvre lièvre qui lui cala l'estomac. Puis, des heures après, son corps commença à ressentir la fatigue. Ses muscles chauffaient agréablement. Il se reposa.

Jusqu'à ce que ses oreilles entendent à nouveau ce hurlement. L'appel de l'un des siens, il semblerait. Le loup noir n'avait pas envie de bouger. Mais l'idée de trouver de la compagnie pour l'aider à s'y retrouver n'était pas de refus, car l'animal était toujours confus sur ce qui se passer exactement, et surtout, sur ce qu'il était. Avec un grognement, il se mit à trottiner vers la source.

Mais une nouvelle fois, il ne trouva rien, sur place. La langue pendante, haletant, le grand mâle noir n'avait plus la force de faire chemin arrière. Il pouvait aussi bien se reposer ici. La fatigue lui tombait dessus avec force, alors qu'il sentait la lune partir pour laisser la place à la boule de feu. C'est à ce moment-là que les douleurs commencèrent. Le loup se mit à grogner de souffrance, puis lorsque ce fut trop difficile à supporter, il se leva et commença à tourner en rond pour essayer de chasser la douleur.

Dans un processus extrêmement douloureux, comme pour la première transformation, le loup perdit peu à peu sa fourrure, gémissant lamentablement et jappant, avant de tomber au sol sur le flanc, secoué de spams. Après une ou deux minutes interminables, il ne restait que des poils noirs entourant le corps de Dean Winters sous les premiers rayons du soleil.
Dean Winters
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